La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a vite donné un feedback ce mercredi 1er novembre, aux exigences de six (6) candidats à l’élection présidentielle qui accordent moins de crédit aux opérations électorales et exigent une meilleure concertation préélectorale.
D’entrée de jeu, la CENI a rappelé à ces candidats réunis ses actions en faveur de la tenue des élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives avant de déplorer le fait que certaines parties prenantes au lieu d’apprécier ces efforts, ils tentent de créer des tensions en vue de justifier une contestation future des résultats.
Au sujet d’une éventuelle vraie concertation tant souhaitée par ces candidats présidents, la centrale électorale précise qu’elle a eu à organiser des concertations et continuera à les organiser avec toutes les parties prenantes, candidats à l’élection présidentielle comprise. Toutefois, elle s’attaque à toute personne voulant récupérer politiquement les défis techniques, opérationnels et logistiques qu’elle a pu rencontrer.
In fine, elle encourage les parties prenantes à désigner les témoins, les observateurs et à suivre le processus électoral en cours et rappelle qu’elle est la seule institution de la République habilitée à publier les résultats provisoires des élections. CENI.
À titre de rappel, dans leur correspondance adressée à la centrale électorale, Delly Sesanga, Martin Fayulu; Dénis Mukwege; Marie-José Ifoku; Seth Kikuni et Franck Diongo ont souligné que les opérations électorales manquent de transparence. Ils s’inquiètent ensuite de l’opacité dans le processus de financement des dites élections.
Rédaction