Ce dimanche 12 novembre, au moment où les chrétiens se rendent à l’église pour une transformation à la fois spirituelle et physique, les éboueurs ont réussi à transformer, en un clin d’œil, en dépotoir informel le tronçon Funa, croisement Sendwe, le long de la rivière Kalamu. Des odeurs nauséabondes d’un côté, des encombrements routiers de l’autre, cette partie de la ville de Kinshasa située à un jet de salive du stade Tata Raphaël laisse à désirer.
Les éboueurs rencontrés sur place affirment qu’ils sont autorisés à jeter les déchets à cet endroit sous prétexte qu’une entreprise étrangère passera vidé toutes ces montagnes d’ordures. Aux habitants de ce coin de renchérir : « Ça fera bientôt une semaine qu’ils jettent des ordures ici. Le mal en est que ça couvre même une grande partie de macadam ce qu’est à la base des embouteillages. »
Cette accumulation de déchets affecte non seulement la circulation, mais aussi l’environnement. En effet, ces déchets non traités polluent les sols, les cours d’eau et l’air, mettant en péril la biodiversité et la santé des habitants surtout que juste à côté se trouve un restaurant de fortune. Ainsi, les habitants de la région demandent des mesures urgentes de la part des autorités. Ils dénoncent les nuisances causées par ce dépotoir informel et appellent à une action rapide pour nettoyer et prévenir la formation de nouveaux dépotoirs dans la région.
Rédaction