Pas d’immobilisation illégale d’avion, mais une mesure administrative
Je suis indignée d’apprendre de Monsieur Michael YAV, citant les personnages respectables aux repères sociaux et scientifiques irréprochables, dans l’immobilisation de l’Avion MWANT JET. Faisant le même exercice, je dois rappeler que j’ai créé MWANT JET avec mon ancien compagnon Henry YAV MULANG, père biologique de Monsieur Michael YAV qui n’est qu’associé minoritaire sur papier, avec 60% de mes parts sociales et 40% venues de Monsieur Henry YAV. Les réalités de la vie ayant amené chacun à prendre sa route, je me retrouve aujourd’hui victime des plusieurs pression, violence, mensonge et manipulation de la part de celui-là qui est mon vrai associé au moment de la création de cette société.
Yav AMANI WHICHT Gueda
L’avion aujourd’hui immobilisé, provient d’un crédit contracté par moi-même auprès de la Société Afriland First Bank CD SA dont copie en annexe, sur hypothèque de garantie de mes immeubles.
Le domaine d’aviation requiert technicité et compétence que ceux qui le confondent au secteur marchant, ne peuvent pas comprendre. Il y a trois ans la gestion de la Société MWANT JET était assurée par l’Administrateur Provisoire, Monsieur PFINGU Jean-Pierre, sous supervision de l’associé minoritaire représenté par Michael YAV et constitué d’un flot de deux avions.
Trois ans après, aucun rapport sur les trafics commerciaux et sur le deuxième appareil ne m’a jamais été transmis. Il était de mon devoir comme associée majoritaire et actuellement Gérante, de procéder à la demande de l’immobilisation de l’appareil pour se rassurer de sa qualité technique afin d’assurer la sécurité de notre clientèle, de procéder à l’audit technique, administratif et financier, de dégager des responsabilités et finalement relancer les activités.
C’est dans cet ordre d’idée que la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete a rendu les arrêts contradictoires entre toutes les parties sous RCEA 264, RCEA 277, RCEA 327/OPP/RCEA 277, RRCA 012 et RMUA 198 tranchant définitivement le litige lié à la gestion de la Société MWANT JET Sarl. Il ressort du dispositif de l’arrêt de la Cour, une obligation m’enjoignant de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire aux fins de désigner le nouveau dirigeant. Ces arrêts ont été exécutés en ce qu’une Assemblée Générale Extraordinaire de la Société MWANT JET Sarl eut été convoquée en date du 24 mars 2025, me désignant moi-même à la majorité, Gérante de la Société MWANT JET Sarl pour une durée de 3ans, soit jusqu’au 24 mars 2028.
Pour m’empêcher d’exécuter valablement mon mandat, Monsieur Henry YAV MULANG sous couvert de son fils Michael YAV TSHIKUNG, associé minoritaire sur papier, et ce, sans qualité, s’est permis, en dépit des décisions judiciaires rendues, d’utiliser l’appareil foulant ainsi aux pieds les décisions de justice. L’on peut se demander si aujourd’hui les intouchables survivraient encore dans un système judiciaire en cours d’assainissement ?
La présentation ontologique des clairs-obscurs de cette affaire permet de constater qu’il n’y a pas de saisie irrégulière. Une saisie irrégulière préjudicierait davantage l’associée majoritaire que je représente dans la Société. C’est une question d’ordre.

Rédaction

